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syd-vicious
7 février 2019

Arctique, la conquête glaciale

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Arctique, la conquête glacial

 

Selon l'Organisation Mondiale de la Météorologie (O.M.M), l'année 2016 devrait se placer au 1er rang des années les plus chaudes depuis la fin de l'ère préindustrielle (1880). Selon l'organisme, l'excédent de température pourrait atteindre 1,2°C par rapport à la température moyenne de la fin du XIXème siècle.

On observe un net décrochage cette année puisque on est passé d'un excédent de 1,02°C en 2015 à 1,2°C en 2016. L'excédent de température très important en 2016 s'explique en grande partie par des températures océaniques très élevées en lien avec l'épisode El Nino qui a été observé jusqu'au début de l'année 2016. Comme l'inertie thermique des océans est importante, cet excédent de températures s'est répercuté plusieurs mois après la fin du phénomène El Nino, celui-ci ayant pris fin au printemps.

Canada: les inondations liées au climat Le premier ministre canadien Justin Trudeau a mesuré sur le terrain aujourd'hui l'ampleur des dégâts provoqués par les inondations dans l'est du Canada en estimant que la fréquence rapprochée des catastrophes naturelles était liée au changement climatique» Vidéo - Inondations au Canada : Calgary en partie évacuée Depuis trois semaines, d'importantes zones sont inondées depuis la capitale fédérale jusqu'à 500 kilomètres plus à l'est. "Une des choses dont nous avons conscience, c'est que la fréquence de phénomènes météorologiques extrêmes s'accélère et ceci est la conséquence du changement climatique", a-t-il ajouté. Aussi, d'une habitude de faire face à une catastrophe naturelle chaque siècle, "ceci peut arriver maintenant tous les dix ans" ou de façon récurrente plus souvent, a-t-il dit

 Les firmes multinationales - YouTube

 

VIDEO. "C'est une catastrophe ce qu'il se passe en Antarctique ouest" : pourquoi la fonte du glacier Thwaites inquiète les scientifiques

Le glacier Thwaites, l'un des géants de la zone de la mer d'Amundsen qui fait 120 kilomètres de large, 600 de long et atteint 3 km de profondeur par endroits, est de plus en plus instable. "Il fait à peu près la taille de la Floride", résume à franceinfo Jérémie Mouginot, chercheur au CNRS à l'Institut des géosciences de l'environnement à Grenoble. Un "monstre" responsable, chaque année, de 4% de la montée du niveau de la mer dans le monde, estime un communiqué de la Nasa (en anglais).

"Ce glacier se retire d'à peu près un demi-kilomètre par an, depuis une bonne vingtaine d'années", précise Eric Rignot, professeur en sciences de la Terre à l'université de Californie à Irvine, chercheur au Jet Propulsion Laboratory, et coauteur d'une étude (en anglais) publiée le 30 janvier.  

Le niveau des mers pourrait monter de trois mètres

A terme, toute la question est de savoir quand ce glacier géant va disparaître et entraîner une réaction en chaîne qui fera monter le niveau de la mer de plusieurs mètres.

L'Antarctique occidental est condamné, à long terme, à disparaître.

Eric Rignot, professeur en sciences de la Terre à l'université de Californie à Irvine

à franceinfo

"On va dans le mur, mais à quelle vitesse ?"

Observateur privilégié de ce glacier depuis trois décennies, Eric Rignot a conscience que "c'est impossible à arrêter". Mais il pense que l'être humain peut encore influer sur la fonte de ces glaces. "Si on arrive à revenir à une période un petit peu plus froide par exemple, il est tout à fait concevable que le glacier continue à se retirer mais de manière très, très lente", dit-il. Pour cela, il faudrait considérablement réduire les émissions de gaz à effet de serre, "c'est-à-dire avoir des économies, des modes de vie de moins en moins tributaires de ces énergies fossiles que sont le pétrole et le charbon", avance Emmanuel Le Meur. 

"J'ai toujours en tête cette phrase du spécialiste du climat Jean-Marc Jancovici, conclut-il. 'Le problème, ce n'est pas le fait qu'on aille dans le mur ou pas. On va dans le mur ! Le problème, c'est à quelle vitesse on y va, à 50 km/h ou à 5 km/h ?'" 

Du pôle Nord au Sud, coup de chaud sur les glaces

De récents travaux alertent sur l’accélération de la fonte des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland et leurs conséquences sur la montée du niveau des mers.

Chaque année, la perte de masse de la calotte de glace en Antarctique représente en moyenne 7,8 millions de litres par seconde (compteur) et 247 milliards de tonnes (en moyenne sur 2006 - 2009) . La fonte des glaces n'était "que" de 104 milliards de tonnes / an de 2002 à 2006.
https://www.youtube.com/watch?v=Hs-M1vgI_4A

L’alarme vient d’abord du Groenland, qui enregistre un réchauffement de 3 °C depuis cent ans. La fonte des glaces y a été multipliée par quatre en dix ans, avec une moyenne de 280 milliards de tonnes de glaces perdues chaque année entre 2002 et 2016, selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), le 22 janvier. L’ensemble de l’inlandsis est affecté, essentiellement en raison du réchauffement de l’air qui fait fondre la surface de la calotte. « Le Groenland a atteint un point de basculement », prévient Michael Bevis, l’auteur principal, professeur à l’université d’Etat de l’Ohio, aux Etats-Unis.

Mais dorénavant, c’est également l’Antarctique qui préoccupe les scientifiques. La débâcle des glaces y est six fois plus rapide qu’il y a quarante ans, selon une autre étude publiée dans la même édition des PNAS. Ces vastes travaux estiment que le continent blanc a perdu 252 milliards de tonnes de masse glaciaire par an entre 2009 et 2017, contre 40 milliards chaque année sur la période 1979-1990.

Une hausse du niveau des mers se profile et paraît inévitable. Une question reste en suspens : quelle sera son ampleur ? Un Everest tous les deux ans Les glaciers de l'Antarctique ont fondu de l'équivalent d'un mont Everest tous les deux ans au cours des 21 dernières années et le rythme s'accélère, montre une étude américaine. Depuis octobre 2016, une gigantesque fissure a fait son apparition à l'Ouest du continent Antarctique et se propage très rapidement ( source sciencesetavenir.fr ) , l'apport d'eau douce va modifier les échanges thermiques
Une montée des eaux de « 15 m en 2500 » (.futura-sciences.com)

Le glacier Totten, le plus grand de l'Antarctique oriental, est en train de fondre à un rythme plus élevé qu'évalué jusqu'alors par les chercheurs. Sa disparition totale pourrait entraîner une hausse de trois mètres du niveau des mers.

Ce n’est pas la fonte de cette glace qui fait craindre le pire – car elle repose déjà sur l’eau –, mais bien le risque que derrière les barrières l’écoulement du glacier ne s’accélère et ne s’emballe.

L’Antarctique représente 90 % des glaces terrestres

Des millions d'humains menacés

D'après la Nasa, l'Antarctique a perdu près de 125 gigatonnes de glace par an entre 2002 et 2016. «Depuis les années 1990, le niveau global de la mer a augmenté d'une vingtaine de centimètres et d'ici la fin du siècle, il devrait s'accroître de presque un mètre. Mais tout ceci est très incertain, c'est pourquoi il est important d'étudier les glaciers comme le Totten», observe Ben Galton-Fenzi. Autre conséquence probable: une dessalinisation des mers du globe en raison de la fonte des glaces du continent blanc, qui concentre 62% des réserves d'eau douce de la planète. Cela entraînerait l'extinction de nombreuses espèces marines.

Source fonte glace antarctique ( google)  - – le monde - Comprendre le réchauffement climatique en 4 minutes - planetoscope.com - cnrs.fr - sputniknews.com – le figaro - » LIRE AUSSI - L'inéluctable fonte des glaces en Antarctique - nationalgeographic.fr -.pourlascience.fr – les Echos - Interview et blog " Adieu Banquise" – citoyenactif - sciencesetavenir.fr – facebook - futura-sciences.com -maxisciences.com - 2°C avant la fin du monde -

"La glace manquante aux deux pôles est assez phénoménale", a déploré David Carlson, directeur du Programme mondial de recherches sur le climat, lors d'une conférence de presse de l'Onu à Genève.

Les scientifiques craignent que le recul de la banquise dû au réchauffement climatique ne provoque une accélération du mouvement des glaciers vers la mer, ce qui pourrait se traduire par une élévation du niveau de l'eau à l'échelle mondiale.

Larsen A et B, des étendues de banquise de la côte nord de l'Antarctique, se sont respectivement désintégrées en janvier 1995 et en février 2002. Celle de Larsen C se fissure lentement depuis plusieurs années, mais le processus s'est brutalement accéléré en décembre.

LIRE AUSSI:

» Pour Greenpeace, un pianiste joue au milieu de l'Arctique

 SYNTHÈSE

 

De récents travaux alertent sur l’accélération de la fonte des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland et leurs conséquences sur la montée du niveau des mers.

Coup de chaud inquiétant au pôle Nord comme au pôle Sud - Le Figaro,

 

 COMPTE RENDU

Les températures des quatre dernières années sont les plus élevées jamais enregistrées depuis 1850, en raison des émissions records de gaz à effet de serre.

 

 

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