Ecological crisis, artificial intelligence: the world is more and more like science fiction. A genre that is now enjoying unprecedented success. For in imagining the future, it echoes the anxieties of our time.
Crise écologique, intelligence artificielle : le monde ressemble de plus en plus à de la science-fiction. Un genre qui connaît aujourd’hui un succès inédit. Car en imaginant l’avenir, il fait écho aux angoisses de notre temps.
"I can not imagine the future, it feeds on our great terrors" / "Je n'imagine pas le futur, il se nourrit de nos grandes terreurs"
So the article evokes the comeback of dystopia on the screens, the news (politics, environment) that recalls some works of our favorite genres and ends on the publication of genre novels in general collections.
Donc l'article évoque le retour en force de la dystopie sur les écrans, de l'actualité (politique, environnement) qui rappelle quelques oeuvres de nos genres de prédilection et finit sur les parutions des romans de genre dans les collections généralistes.
vous y trouverez à l'intérieur des vrais morceaux de Romain Lucazeau (Latium), de Gilles Dumay (ex directeur de la collection Lunes d'encre) et de Grégoire Courtois (Suréquipée). Seront aussi évoqués Orwell, Clifford Simak, Christopher Priest, Michel Houellebecq ou Antoine Bello....
As a bonus, the magazine gives us these five masters from five countries. "From USA to Australia, to Germany, world tour of those who write the best pages of science fiction today." (Simmons, Priest, Egan, Damasio and Eschbach)
En prime, le magazine nous livre ces cinq maitres de cinq pays. "Des Etats-Unis à l’Australie, en passant par l’Allemagne, tour du monde de ceux qui écrivent les meilleurs pages de la science-fiction d’aujourd'hui. " (Simmons, Priest, Egan, Damasio et Eschbach)
La série d'anticipation Black Mirror revient sur vos écrans aujourd'hui. A quelques heures de la diffusion sur Netflix du premier épisode de cette quatrième saison très attendue, l'équipe de la série la plus angoissante de ces dernières années a concocté une petite vidéo pour souhaiter à ses fans «la bonne année» en mélangeant l'actualité chaude de 2017 aux images de ces précédents épisodes. Carrément flippant.
"Black Mirror": Chips, Implants and Recreational Drugs ... The Future of Entertainment? / «Black Mirror»: Puces, implants et drogues récréatives... Le futur du divertissement?
DYSTOPIE On the occasion of the broadcast of season 4 of "Black Mirror" on December 29, "20 Minutes" explores the dystopian future ...
DYSTOPIEA l’occasion de la diffusion de la saison 4 de « Black Mirror » le 29 décembre prochain, « 20 Minutes » explore les futurs dystopiques…
Anne Demoulin, avec Laure Beaudonnet
Rosemarie DeWitt dans «Arkange», le premier épisode de la saison 4 de «Black Mirror» fait mettre un implant dans le cerveau de sa petite fille. — Christos Kalohoridis / Netflix
La saison 4 de Black Mirror sera disponible sur Netflix à partir du 29 décembre.
A la réalisation des six épisodes, on trouve des stars telles que Jodie Foster, Toby Haynes, John Hillcoat.
Pour l’occasion, 20 Minutes a décidé de plonger dans l'actualité du cauchemar technologique.
Nomad, personalized, dematerialized and connected. Our way of entertaining ourselves is constantly evolving. The algorithms recommend books, movies and series. Virtual reality headsets allow us to visit a museum at the other end of the world, watch a 360-degree movie or play in new worlds. When Silicon Valley wonders what the "next big thing" is and draws the future of entertainment, it evokes a creepy episode of Black Mirror. The most nightmarish pitches.
Nomade, personnalisée, dématérialisée et connectée. Notre façon de nous divertir n’a de cesse d’évoluer. Les algorithmes nous recommandent livres, films et séries. Les casques de réalité virtuelle nous permettent de visiter un musée à l’autre bout du monde, de regarder un film en 360 degrés ou de jouer dans de nouveaux mondes. Quand la Silicon Valley se demande quel sera le « next big thing » et dessine le futur de l’entertainment, ça évoque un épisode bien creepy de Black Mirror. Les pitchs les plus cauchemardesques.
Play video games with chips and implants / Jouer aux jeux vidéo grâce à des puces et des implants
Why put on a virtual reality headset when you can directly put a chip or an implant in your brain? "People talk about having fleas and other brain increases, like computer interfaces. I think we'll see non-invasive interfaces that will probably work not only in health, but also in entertainment, "Silicon Valley Robotics, a major robotics player, told 20 Minutes Andra Keay, director of Silicon Valley Robotics. These nanobiotechnologies and "high quality computer interfaces" will directly connect the nervous system to artificial intelligence. In the field of video games, it is seriously reminiscent of David Cronenberg 's Existenz or the episode 2 of season 3 of Black Mirror. In this episode, the electronic chip implanted in the neck of a person interacts directly on the brain by adding an imaginary reality to the environment of its wearer. He sees his brain being hacked and sensory information added to his environment. The ultimate augmented reality is so scary!
Pourquoi enfiler un casque de réalité virtuelle quand on peut directement vous mettre une puce ou un implant dans le cerveau ? « Les gens parlent d’avoir des puces et d’autres augmentations du cerveau, comme des interfaces informatiques. Je pense que nous verrons des interfaces non invasives qui fonctionneront probablement non seulement dans la santé, mais aussi dans le divertissement », a expliqué à 20 Minutes Andra Keay, directrice de Silicon Valley Robotics, acteur majeur de la robotique. Ces nanobiotechnologies et « ces interfaces informatiques de haute qualité » connecteront directement le système nerveux à l’intelligence artificielle. Dans le domaine des jeux vidéos, ça fait sérieusement penser au scénario d’ Existenz de David Cronenberg ou à celui de l’épisode 2 de la saison 3 de Black Mirror. Dans cet épisode, la puce électronique implantée dans la nuque d’une personne interagit directement sur le cerveau en ajoutant une réalité imaginaire à l’environnement de son porteur. Celui-ci voit donc son cerveau être piraté et des informations sensorielles ajoutées à son environnement. La réalité augmentée ultime est alors bien flippante !
Pills instead of movies and little movies (series) / Des pilules à la place des films et des séries
Rather than producing expensive audiovisual productions, why not directly implant the trip into the brain with a pill? Will the future of entertainment be affected by recreational chemicals? As crazy as it may seem, Reed Hastings, the boss of Netflix, has already thought about it. "Movies and TV shows will be like opera and romance," he told a 2016 Wall Street Journal conference. There will be substitutes. "
Plutôt que de produire de coûteuses productions audiovisuelles, pourquoi ne pas implanter directement le voyage dans le cerveau à l’aide d’une pilule ? Le futur du divertissement passera-t-il par les substances chimiques récréatives ? Aussi fou que cela puisse paraître, Reed Hastings, le patron de Netflix, y a déjà pensé. « Les films et les émissions télévisées seront comme l’opéra et le roman, a-t-il avancé lors d’une conférence organisée par le Wall Street Journal en 2016. Il y aura des substituts. »
Et de poursuivre : « Le vrai challenge pour nous est de savoir quelle sera la nouvelle forme de contenu. Est-ce que ce sera la réalité virtuelle, la réalité augmentée ? Ou est ce que ce sera pharmacologique ? »
« Dans vingt ou cinquante ans, prendre une pilule bleue personnalisée qui vous fait halluciner de manière divertissante et ensuite prendre une pilule blanche qui vous ramène à la normale est tout à fait viable », a-t-il détaillé sur le ton de la blague. Netflix n’est pas prêt à remplacer son « chill » par des « pill », Reed Hastings a tout de même conclu que si la source du divertissement devait devenir « pharmacologique », l’humanité risquerait « d’avoir quelques problèmes ». La plaisanterie en dit long sur les ambitions de la Silicon Valley. Ne sommes-nous pas tous déjà drogués aux écrans, ces Black Mirrors?
Interstellar (VF) - YouTubePourquoi cela marche ? Parce que, comme le remarque le romancier Romain Lucazeau, dont la saga Latium est l'un des phénomènes récents de l'édition hexagonale, " la science fiction n'imagine pas le futur, elle décrit nos peurs. Elle se nourrit de nos grandes terreurs".
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