Fin des années 70. L’angoisse gagne le département de l’Oise. Un mystérieux automobiliste percute volontairement des jeunes femmes. Puis l’agresseur change de mode opératoire et sa violence monte d’un cran : après avoir pris en charge des auto-stoppeuses, il les tue à coup de revolver.
Gendarmes et policiers se lance à ses trousses – les nerfs à vif : embarqué dans un road movie sanglant, l’homme s’amuse à jouer au chat et à la souris.
Au total, entre juin 1978 et avril 1979, il comptabilise 15 voitures volées, dont trois piégées qui blesse grièvement un gendarme et un gardien de la paix, quatre hold-up mais surtout un meurtre et trois tentatives d’assassinat. La dernière se solde par la paralysie à vie de sa victime.
En dépit des efforts déployés, l’homme est insaisissable. Et pour cause : il est insoupçonnable. Docteur Jekyll le jour, Mr Hyde la nuit : comment parvient-il, pendant près d’un an, à déjouer si facilement les pièges des enquêteurs ?
Faites entrer l'accusé diffusé le 18 août 2005 sur France 2: épisode : L'affaire Alain Lamare : état de démence. Un document du journaliste Nicolas Glimois, réalisation Bernard Faroux, production 17 juin media/France-2
Principal suspect dans l'affaire de la disparition de Maëlys, Nordahl Lelandais a été mis en examen pour l'assassinat d'Arthur Noyer, un militaire disparu en avril dernier. Mercredi, le procureur de la République de Chambéry Thierry Dran, et le Lieutenant-Colonel Pascal Claisse, commandant de la section de recherches de Chambéry, ont tenu une conférence de presse, exposant les éléments qu'ils leur ont permis d'impliquer Nordhal Lelandais dans la disparition du militaire.
Déjà mis en examen pour meurtre dans le cadre de l'enquête sur la disparition, cet été, de la petite Maëlys, l'ancien militaire est désormais suspecté d'avoir assassiné Arthur Noyer, un jeune homme dont le crâne a été retrouvé et identifié. Est ce une nouvelle affaire de tueur en série
Il a contesté l'ensemble des faits lui étant reprochés, tout en admettant s'être retrouvé sur les lieux en même temps qu'Arthur Noyer
a précisé ce mercredi Thierry Dran, le procureur de la République de Chambéry. Arthur Noyer est un jeune chasseur alpin, porté disparu depuis une sortie en boîte de nuit, et dont le crâne a été retrouvé le 7 septembre dernier. "L'ADN prélevé sur le crâne était bien celui d'Arthur Noyer", a encore précisé le procureur, après avoir annoncé la mise en examen de Nordahl Lelandais pour assassinat dans cette affaire.
Un ancien maître-chien devenu petit dealer
Nordahl Lelandais, 34 ans, était à Chambéry au moment de la disparition d'Arthur Noyer, comme il était à Pont-de-Beauvoisin (Isère) au moment de celle de Maëlys, dans la nuit du 26 au 27 août dernier, lors d'une fête de mariage. Mais il a toujours nié être impliqué dans la disparition de la fillette. Dans le cadre de cette enquête, l'homme de 34 ans est mis en examen pour meurtre.
"Manipulateur" ou "nouveau Patrick Dils" ?
Le 25 avril, Nordahl Lelandais a effectué une recherche Internet sur son téléphone portable avec les mots clés "décomposition d'un corps humain".
Les anciennes petites amies de Nordahl Lelandais ont livré un portrait sensiblement différent aux enquêteurs. Certaines de ces jeunes femmes l'ont décrit comme un homme manipulateur, potentiellement violent, et qui les a harcelées quand elles l'ont quitté.
Le procureur de Chambéry Thierry Dran a annoncé ce mercredi que les enquêteurs allaient désormais examiner "toutes les disparitions inquiétantes dans la région", à la recherche de possibles liens avec Nordahl Lelandais.
Nordahl Lelandais, déjà mis en examen pour le meurtre de la petite Maelys, a été déféré ce mercredi matin devant un juge d'instruction dans le cadre d'une enquête sur la disparition d'un jeune militaire.
Arthur Noyer, caporal du 13e bataillon de chasseurs alpins de Chambéry, a disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017.
Des expertises téléphoniques de la nuit de la disparition du jeune homme pointeraient dans la direction de Nordahl Lelandais, ancien maître chien de l'armée de terre.
Sicile : le business macabre de l'ambulancier de la Cosa Nostra
L'homme aurait profité du transfert de malades en ambulance pour les tuer et diriger ensuite la famille vers des entreprises funéraires liées à la mafia. Les médias italiens l'ont surnommé «l'ambulancier de la mort». Après avoir commis son crime, l'ambulancier avertissait des entreprises locales de pompes funèbres, liées à la mafia Cosa Nostra, qui profitaient de la détresse des familles endeuillées pour leur proposer des services funéraires. Il aurait été payé 300 € pour chaque cadavre. Mais la police soupçonne plus de cinquante autres morts suspectes dans la ville sicilienne au cours des quatre dernières années, a indiqué la BBC. Les rapports de police suggèrent en effet que le plan machiavélique de «l'ambulancier de la mort» serait en place depuis 2012.