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syd-vicious

17 février 2019

Population Zero, Un Monde Sans Homme

 

 


 
Arctique, la conquête glacial

 n Climat : Vers la fin du Monde ? - Clique Dimanche - CANAL+

« Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s'effondrer.
Mon pessimisme sur tout ce qu'elle fait pour nous entraîner dans sa chute. »

  Entre les deux rivières Barwon et Namoi, dans le sud de l’Australie, les communautés aborigènes Gamilaraag et Yuwalaraag n’ont jamais eu la vie facile. Mais les rivières étaient leur recours : « La rivière est comme nous. Si notre sang cesse de circuler, nous sommes malades. Si l’eau dans la rivière cesse de couler, nous sommes malades. » Avec la sécheresse et la chaleur sans précédent qui écrasent l’Australie, l’eau a cessé de couler, sans retour craint-on.

Un réchauffement d'origine humaine

    • Une hausse du niveau des mers jusqu'à un mètre
  • Des risques accrus d'extinction des espèces
  • Plus de conflits et de rivalités
  • Un coût économique de l'inaction élevé
  • Un modèle énergétique à revoir

 a lire : INTERVIEW «Le scénario de l’effondrement l’emporte»

"Nous sommes en train de perdre la course" face à l'accélération du changement climatique faute de "volonté politique", a solennellement mis en garde aujourd'hui le secrétaire général de l'ONU depuis le Forum économique mondial de Davos.

puits de petrole en feu
Le pillage des ressources de la planète, l’abondante production d’énergie ou de marchandises, les rejets et autres déchets de la consommation ostentatoire hypothèquent gravement les chances de survie de notre Terre et des espèces qui la peuplent. Mais pour laisser libre court au capitalisme sauvage, la croissance ne doit jamais s’arrêter. Il faut produire, produire et reproduire encore.

» LIRE AUSSI - Guterres déplore «un monde de plus en plus chaotique»

 

 "Le changement climatique court plus vite que nous, nous sommes en train de perdre la course et ce pourrait être une tragédie pour la planète", a lancé Antonio Guterres lors d'une intervention sur Facebok live. "La volonté politique est absente", a-t-il déploré.

 De plus en plus d’explorateur se rendent comptent de la destruction de l’écosystème. « Le réchauffement climatique n'est pas seulement l'affaire des scientifiques. Il nous concerne tous, car chacun de nous y contribue et nous subirons tous ses conséquences. ..."

La surface de banquise dans l'Antarctique, jusqu'alors relativement préservée des effets du réchauffement climatique a brutalement décroché durant les derniers relevés.  L’Antarctique est en train de fondre, et ce n’est que le début

  • NEWS  ENVIRONMENT Greenland's ice melting rate reaching 'tipping point' Study warns as global warming increases, Greenland is losing ice at a faster pace than ever before.
  • Antarctic sanctuary: The Weddell Sea quest | Earthrise (25:31)

Une hausse du niveau des mers se profile et paraît inévitable. Une question reste en suspens : quelle sera son ampleur ? Un Everest tous les deux ans Les glaciers de l'Antarctique ont fondu de l'équivalent d'un mont Everest tous les deux ans au cours des 21 dernières années et le rythme s'accélère, montre une étude américaine. Depuis octobre 2016, une gigantesque fissure a fait son apparition à l'Ouest du continent Antarctique et se propage très rapidement ( source sciencesetavenir.fr ) , l'apport d'eau douce va modifier les échanges thermiques

Une montée des eaux de « 15 m en 2500 » (.futura-sciences.com) 

Le glacier Totten, le plus grand de l'Antarctique oriental, est en train de fondre à un rythme plus élevé qu'évalué jusqu'alors par les chercheurs. Sa disparition totale pourrait entraîner une hausse de trois mètres du niveau des mers.

 

Ce n’est pas la fonte de cette glace qui fait craindre le pire – car elle repose déjà sur l’eau  –, mais bien le risque que derrière les barrières l’écoulement du glacier ne s’accélère et ne s’emballe.

 L’Antarctique représente 90 % des glaces terrestres

Des millions d'humains menacés

La majorité des grandes bases militaires américaines sont menacées par les effets du changement climatique, selon un rapport du Pentagone publié aujourd'hui et aussitôt critiqué pour son manque de précision et l'absence de projets pour y remédier.

 "Les deux tiers des 79 infrastructures examinées dans ce rapport sont vulnérables à des inondations récurrentes actuellement ou à l'avenir, et plus de la moitié sont vulnérables à des périodes de sécheresse actuellement ou à l'avenir", indique ce rapport commandé par le Congrès pour améliorer le degré de préparation des forces armées face au changement climatique. D'autres installations militaires font face à des risques d'incendies de forêt ou de fonte du permafrost, ajoute ce document de 22 pages, qui évalue à une vingtaine d'années le délai pour que les menaces futures se concrétisent.

L'impact pourrait être limité à deux tiers si les objectifs de réduction des gaz à effet de serre fixés par l'Accord de Paris de 2015 sur le climat sont respectés, estiment les auteurs de l'étude, qui sont aussi allemands, français, américains, norvégiens et britanniques.

Le plus vaste récif corallien du monde se porte très mal, menacé par le développement des énergies fossiles. Scientifiques et militants lancent aujourd’hui un appel à l’Unesco. 

D’après un rapport publié vendredi 10 mars, la Grande Barrière de corail – classée au Patrimoine mondial de l’humanité depuis 1981 – court aujourd’hui un grand danger. Des experts sont venus d’Australie jusqu’à Paris pour alerter les membres de l’Unesco. « En mars 2016, 93 % des coraux du récif ont blanchi et 22 % sont morts », témoigne David Karoly, de l’université de Melbourne, expert des questions climatiques.

En même temps que le récif, long de 2 600 kilomètres, c’est aujourd’hui tout l’écosystème marin qui est gravement menacé à cause de l’activité humaine et du changement climatique.EN IMAGES Vidéo : la Grande Barrière de corail connaît le « pire épisode de blanchissement jamais observé » VIDÉO

Les effets du réchauffement climatique sur les espèces prises individuellement et sur la vie des océans en général "sont mal compris", écrivent les scientifiques. Or il est important de pouvoir bien mesurer les conséquences parce que les océans représentent la principale source de protéines pour une personne sur sept dans le monde, soit environ un milliard de personnes.

Le monde marin montre des signes de résistance, écrivent les auteurs. Ainsi, les poissons-demoiselles que l'on trouve notamment sur la Grande barrière de corail ( Découverte de «super coraux», plus résistants à cet environnement extrême)  au large de l'Australie peuvent s'adapter à la hausse des températures en deux générations. D'autres espèces, comme la morue, ont tendance à se diriger vers l'Atlantique Nord à la recherche d'eaux plus fraîches.

 

Les investigations des chercheurs ont mis en évidence qu'une quarantaine d'espèces de coraux constructeurs de récifs, des "super coraux", ont réussi à s'adapter à ces conditions environnementales "comparables et même pires que celles prévues d'ici 2100".

 

Nawak   @NawakNawak 12 nov.  Plus La  ça vous dit quelque chose ? La Terre est pas sortie de l'auberge...

Et ce sont les mêmes pollueurs qui se présentent aujourd’hui comme les sauveurs potentiels de la planète. Ces imbéciles du show business subventionnés par les firmes multinationales essayent de nous convaincre qu’un simple changement de nos habitudes de vie suffirait à sauver la planète du désastre. Et pendant qu’ils nous culpabilisent, ils continuent à polluer sans cesse notre environnement et notre esprit. Ces pauvres thèses pseudo-écologiques sont reprises en cœur par tous les politiciens véreux à cours de slogan publicitaire. Mais ils se gardent bien de proposer un changement radical dans le système de production. Il s’agit comme toujours de changer quelques détails pour que tout puisse rester comme avant.

 13/12/2017 Nouvelle conférence sur les changements climatiques

 

Pendant ce temps, à Davos, la fin d’un monde aussi ? Le changement climatique rejoint l’instabilité financière au premier rang des angoisses de l’« élite » mondiale. Sans le savoir, le bourreau s’aligne sur la victime, ceux qui sont responsables sur ceux qui moins que quiconque ont contribué à la dégradation du climat, du capital naturel en général.


 

 

» Lire aussi - La Grande Barrière de corail menacée par le réchauffement,

 

Car il ne s’agit pas que de climat, mais aussi de biodiversité, d’air, d’eau et de sol, de tout ce qui constitue le capital naturel dont chaque génération hérite des précédentes, et que chaque génération depuis deux cents ans dégrade un peu plus que la précédente. En dépit d’avertissements qui n’ont pas manqué, l’humanité pousse très fort pour sortir de la bande à l’intérieur de laquelle les paramètres planétaires fondamentaux ont été confinés depuis la dernière glaciation ; confinement qui a assuré des conditions favorables à l’épanouissement de la vie et au développement de sociétés fortement organisées.

Bouleversements irréversibles


Full Movie  : Population Zero, Un Monde Sans Homme 1/2

LIRE AUSSI - L'inéluctable fonte des glaces en Antarctiquele figaro - nationalgeographic.fr -.pourlascience.frles Echos - Interview et blog " Adieu Banquise" – citoyenactif - sciencesetavenir.frfacebook - futura-sciences.com -maxisciences.com - 2°C avant la fin du mondeAl jazeera – WATCH 25:02 Antarctic sanctuary: The Weddell Sea quest -

Ce que ses émissions de CO2 disent d’un pays et de son économie

Un rapport du Joint Research Center de la Commission européenne retrace l’évolution des émissions de dioxyde de carbone pays par pays. Un inventaire instructif.

Glyphosate : comment Monsanto mène sa guerre médiatique 327

De nouveaux documents internes dévoilent les pratiques agressives du géant de l’agrochimie pour « placer activement » des contenus favorables dans la presse et sur Internet.

Changement climatique : les 8 apocalypses à venir USBEKETRICA.COM, La sixième extinction de masse des animaux s’accélèreAbyss - L'Indigné révolté


 
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16 février 2019

INTERVIEW «Le scénario de l’effondrement l’emporte»

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"Il est déjà trop tard" : l'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle
Dennis Meadow.Dennis Meadow. Photo Bruno Charoy pour Libération.

En 1972, quatre jeunes scientifiques du Massachusetts Institute of Technologie (MIT) rédigent à la demande du Club de Rome un rapport intitulé The Limits to Growth (les Limites à la croissance). Celui-ci va choquer le monde. Leur analyse établit clairement les conséquences dramatiques d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini. En simulant les interactions entre population, croissance industrielle, production alimentaire et limites des écosystèmes terrestres, ces chercheurs élaborent treize scénarios, treize trajectoires possibles pour notre civilisation.

Nous sommes avant la première crise pétrolière de 1973, et pour tout le monde, la croissance économique ne se discute pas. Aujourd’hui encore, elle reste l’alpha et l’oméga des politiques publiques. En 2004, quand les auteurs enrichissent leur recherche de données accumulées durant trois décennies d’expansion sans limites, l’impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement. Et ils sont convaincus que le pire scénario, celui de l’effondrement, se joue actuellement devant nous. Rencontre avec l’un de ces scientifiques, Dennis Meadows, à la veille de la conférence de Rio + 20.

Le sommet de la Terre démarre mercredi à Rio. Vous qui avez connu la première conférence, celle de Stockholm, en 1972, que vous inspire cette rencontre, quarante ans plus tard ?

Comme environnementaliste, je trouve stupide l’idée même que des dizaines de milliers de personnes sautent dans un avion pour rejoindre la capitale brésilienne, histoire de discuter de soutenabilité. C’est complètement fou. Dépenser l’argent que ça coûte à financer des politiques publiques en faveur de la biodiversité, de l’environnement, du climat serait plus efficace. Il faut que les gens comprennent que Rio + 20 ne produira aucun changement significatif dans les politiques gouvernementales, c’est même l’inverse.

Regardez les grandes conférences onusiennes sur le climat, chaque délégation s’évertue à éviter un accord qui leur poserait plus de problèmes que rien du tout. La Chine veille à ce que personne n’impose de limites d’émissions de CO2, les Etats-Unis viennent discréditer l’idée même qu’il y a un changement climatique. Avant, les populations exerçaient une espèce de pression pour que des mesures significatives sortent de ces réunions. Depuis Copenhague, et l’échec cuisant de ce sommet, tout le monde a compris qu’il n’y a plus de pression. Chaque pays est d’accord pour signer en faveur de la paix, de la fraternité entre les peuples, du développement durable, mais ça ne veut rien dire. Les pays riches promettent toujours beaucoup d’argent et n’en versent jamais.

Vous n’y croyez plus ?

Tant qu’on ne cherche pas à résoudre l’inéquation entre la recherche perpétuelle de croissance économique et la limitation des ressources naturelles, je ne vois pas à quoi ça sert. A la première conférence, en 1972, mon livre les Limites à la croissance (dont une nouvelle version enrichie a été publiée en mai) avait eu une grande influence sur les discussions. J’étais jeune, naïf, je me disais que si nos dirigeants se réunissaient pour dire qu’ils allaient résoudre les problèmes, ils allaient le faire. Aujourd’hui, je n’y crois plus !

L’un des thèmes centraux de la conférence concerne l’économie verte. Croyez-vous que ce soit une voie à suivre ?

Il ne faut pas se leurrer : quand quelqu’un se préoccupe d’économie verte, il est plutôt intéressé par l’économie et moins par le vert. Tout comme les termes soutenabilité et développement durable, le terme d’économie verte n’a pas vraiment de sens. Je suis sûr que la plupart de ceux qui utilisent cette expression sont très peu concernés par les problèmes globaux. La plupart du temps, l’expression est utilisée pour justifier une action qui aurait de toute façon été mise en place, quelles que soient les raisons.

Vous semblez penser que l’humanité n’a plus de chance de s’en sortir ?

Avons-nous un moyen de maintenir le mode de vie des pays riches ? Non. Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective, on se dira : «Je me souviens, avant, il suffisait de sauter dans une voiture pour se rendre où on voulait», ou «je me souviens, avant, on prenait l’avion comme ça». Pour les plus riches, cela durera un peu plus longtemps, mais pour l’ensemble des populations, c’est terminé. On me parle souvent de l’image d’une voiture folle qui foncerait dans un mur. Du coup, les gens se demandent si nous allons appuyer sur la pédale de frein à temps. Pour moi, nous sommes à bord d’une voiture qui s’est déjà jetée de la falaise et je pense que, dans une telle situation, les freins sont inutiles. Le déclin est inévitable.

En 1972, à la limite, nous aurions pu changer de trajectoire. A cette époque, l’empreinte écologique de l’humanité était encore soutenable. Ce concept mesure la quantité de biosphère nécessaire à la production des ressources naturelles renouvelables et à l’absorption des pollutions correspondant aux activités humaines. En 1972, donc, nous utilisions 85% des capacités de la biosphère. Aujourd’hui, nous en utilisons 150% et ce rythme accélère. Je ne sais pas exactement ce que signifie le développement durable, mais quand on en est là, il est certain qu’il faut ralentir. C’est la loi fondamentale de la physique qui l’exige : plus on utilise de ressources, moins il y en a. Donc, il faut en vouloir moins.

La démographie ne sera pas abordée à Rio + 20. Or, pour vous, c’est un sujet majeur…

La première chose à dire, c’est que les problèmes écologiques ne proviennent pas des humains en tant que tels, mais de leurs modes de vie. On me demande souvent : ne pensez-vous pas que les choses ont changé depuis quarante ans, que l’on comprend mieux les problèmes ? Je réponds que le jour où l’on discutera sérieusement de la démographie, alors là, il y aura eu du changement.

Jusqu’ici, je ne vois rien, je dirais même que c’est pire qu’avant. Dans les années 70, les Nations unies organisaient des conférences sur ce thème, aujourd’hui, il n’y a plus rien.

Pourquoi ?

Je ne comprends pas vraiment pourquoi. Aux Etats-Unis, on ne discute plus de l’avortement comme d’une question médicale ou sociale, c’est exclusivement politique et religieux. Personne ne gagnera politiquement à ouvrir le chantier de la démographie. Du coup, personne n’en parle. Or, c’est un sujet de très long terme, qui mérite d’être anticipé. Au Japon, après Fukushima, ils ont fermé toutes les centrales nucléaires. Ils ne l’avaient pas planifié, cela a donc causé toutes sortes de problèmes. Ils ont les plus grandes difficultés à payer leurs importations de pétrole et de gaz. C’est possible de se passer de nucléaire, mais il faut le planifier sur vingt ans.

C’est la même chose avec la population. Si soudainement vous réduisez les taux de natalité, vous avez des problèmes : la main-d’œuvre diminue, il devient très coûteux de gérer les personnes âgées, etc. A Singapour, on discute en ce moment même de l’optimum démographique. Aujourd’hui, leur ratio de dépendance est de 1,7, ce qui signifie que pour chaque actif, il y a 1,7 inactif (enfants et personnes âgées compris). S’ils stoppent la croissance de la population, après la transition démographique, il y aura un actif pour sept inactifs. Vous comprenez bien qu’il est impossible de faire fonctionner correctement un système social dans ces conditions. Vous courez à la faillite. Cela signifie qu’il faut transformer ce système, planifier autrement en prenant en compte tous ces éléments.

La planification existe déjà, mais elle ne fonctionne pas. Nous avons besoin de politiques qui coûteraient sur des décennies mais qui rapporteraient sur des siècles. Le problème de la crise actuelle, qui touche tous les domaines, c’est que les gouvernements changent les choses petit bout par petit bout. Par exemple, sur la crise de l’euro, les rustines inventées par les Etats tiennent un ou deux mois au plus. Chaque fois, on ne résout pas le problème, on fait redescendre la pression, momentanément, on retarde seulement l’effondrement.

Depuis quarante ans, qu’avez-vous raté ?

Nous avons sous-estimé l’impact de la technologie sur les rendements agricoles, par exemple. Nous avons aussi sous-estimé la croissance de la population. Nous n’avions pas imaginé l’ampleur des bouleversements climatiques, la dépendance énergétique. En 1972, nous avions élaboré treize scénarios, j’en retiendrais deux : celui de l’effondrement et celui de l’équilibre. Quarante ans plus tard, c’est indéniablement le scénario de l’effondrement qui l’emporte ! Les données nous le montrent, ce n’est pas une vue de l’esprit.

Le point-clé est de savoir ce qui va se passer après les pics. Je pensais aussi honnêtement que nous avions réussi à alerter les dirigeants et les gens, en général, et que nous pouvions éviter l’effondrement. J’ai compris que les changements ne devaient pas être simplement technologiques mais aussi sociaux et culturels. Or, le cerveau humain n’est pas programmé pour appréhender les problèmes de long terme. C’est normal : Homo Sapiens a appris à fuir devant le danger, pas à imaginer les dangers à venir. Notre vision à court terme est en train de se fracasser contre la réalité physique des limites de la planète.

N’avez-vous pas l’impression de vous répéter ?

Les idées principales sont effectivement les mêmes depuis 1972. Mais je vais vous expliquer ma philosophie : je n’ai pas d’enfants, j’ai 70 ans, j’ai eu une super vie, j’espère en profiter encore dix ans. Les civilisations naissent, puis elles s’effondrent, c’est ainsi. Cette civilisation matérielle va disparaître, mais notre espèce survivra, dans d’autres conditions. Moi, je transmets ce que je sais, si les gens veulent changer c’est bien, s’ils ne veulent pas, je m’en fiche. J’analyse des systèmes, donc je pense le long terme. Il y a deux façons d’être heureux : avoir plus ou vouloir moins. Comme je trouve qu’il est indécent d’avoir plus, je choisis de vouloir moins.

Partout dans les pays riches, les dirigeants promettent un retour de la croissance, y croyez-vous ?

C’est fini, la croissance économique va fatalement s’arrêter, elle s’est déjà arrêtée d’ailleurs. Tant que nous poursuivons un objectif de croissance économique «perpétuelle», nous pouvons être aussi optimistes que nous le voulons sur le stock initial de ressources et la vitesse du progrès technique, le système finira par s’effondrer sur lui-même au cours du XXIe siècle. Par effondrement, il faut entendre une chute combinée et rapide de la population, des ressources, et de la production alimentaire et industrielle par tête. Nous sommes dans une période de stagnation et nous ne reviendrons jamais aux heures de gloire de la croissance. En Grèce, lors des dernières élections, je ne crois pas que les gens croyaient aux promesses de l’opposition, ils voulaient plutôt signifier leur désir de changement. Idem chez vous pour la présidentielle. Aux Etats-Unis, après Bush, les démocrates ont gagné puis perdu deux ans plus tard. Le système ne fonctionne plus, les gens sont malheureux, ils votent contre, ils ne savent pas quoi faire d’autre. Ou alors, ils occupent Wall Street, ils sortent dans la rue, mais c’est encore insuffisant pour changer fondamentalement les choses.

Quel système économique fonctionnerait d’après vous ?

Le système reste un outil, il n’est pas un objectif en soi. Nous avons bâti un système économique qui correspond à des idées. La vraie question est de savoir comment nous allons changer d’idées. Pour des pans entiers de notre vie sociale, on s’en remet au système économique. Vous voulez être heureuse ? Achetez quelque chose ! Vous êtes trop grosse ? Achetez quelque chose pour mincir ! Vos parents sont trop vieux pour s’occuper d’eux ? Achetez-leur les services de quelqu’un qui se chargera d’eux ! Nous devons comprendre que beaucoup de choses importantes de la vie ne s’achètent pas. De même, l’environnement a de la valeur en tant que tel, pas seulement pour ce qu’il a à nous offrir.

Laure Noualhat

Les limites à la croissance  de Donella Meadows, Dennis Meadows, Jorgen Randers Rue de l’Echiquier, 432 pp., 25 €.

 

INTERVIEW «Le scénario de l’effondrement l’emporte»
Par Laure Noualhat — 15 juin 2012 à 19:07 
15 février 2019

" 2 degrés avant la fin du monde "

n

 

 
Les temps changent.... Le système reste !!

 n

Jeanne Kieffer


 

Je reviens du futur,
Tout n'est que poussière.
L'espèce humaine est éteinte.
Les océans disparus.
Plus de vie.
Rien.
Drucker se fait chier...

Source 

Soleil Vert - Bande Annonce
New York en 2022. Un brouillard a envahi la surface du globe, tuant la végétation et la plupart des espèces animales. D'un côté, les nantis quipeuvent avoir accès à la nourriture rare et très chère. De l'autre, lesaffamés nourris d'un produit synthétique, le soylent, rationné par le gouvernement... Lors d'une émeute, le président de soylent trouve la mort et Thorn (Charlton Heston), un flic opiniâtre, est chargé de l'enquête... 

 Soleil Vert - Scène culte du marchéSoleil vert" présenté par Jean-Baptiste Thoret , Soleil vert, c'est maintenant

D'un ouragan à l'autre : les Haïtiens chassés d'Amérique. Depuis 2010, ils bénéficiaient d'un statut protecteur aux Etats-Unis, mais sa remise en cause par Trump a provoqué une ruée vers le Canada. Récit de l'exclusion brutale de 50 000 personnes ayant fui leur pays en raison de catastrophes parfois climatiques, par un pays largement responsable du réchauffement.

Attisés par des vents parfois de la force d'un ouragan, six incendies brûlent à travers tout le sud de la Californie. De plus en plus d'habitants doivent quitter leur domicile. À ce stade, 230.000 personnes ont été évacuées.

» «Lilac fire», «Liberty», «Thomas fire»... Les incendies se multiplient en Californie n

Les gigantesques incendies qui ravagent la région de Los Angeles depuis le début de semaine restaient hors de contrôle tandis que de nouveaux foyers se sont déclarés hier à San Diego et à Santa Barbara, entraînant des évacuations en masse.

LIRE AUSSI - La Californie une nouvelle fois dévastée par les flammes

Selon le service météo de Los Angeles, les vents se sont un peu essoufflés (entre 50 et 80 km/h) par rapport à jeudi où ils ont atteint des vitesses dignes d'un ouragan de catégorie 1. Les conditions dans le sud de l'Etat restent «extrêmement dangereuses» avec un sol sec et des températures anormalement élevées, a prévenu l'agence de lutte contre les incendies Calfire.

Selon Calfire, les six incendies faisant rage dans l'État ont réduit en cendres 57.000 hectares, malgré la mobilisation de quelque 8.700 pompiers sur plusieurs fronts entre le Pacifique, les collines boisées d'Ojai, et en direction de San Diego.

"Thomas" est l'un des 20 plus gros incendies dans l'histoire de la Californie, a estimé vendredi l'ONG de protection de l'environnement Climate Nexus, blâmant le changement climatique. L'année 2017 a été la plus meurtrière en Californie à cause d'incendies. Plus de 40 personnes sont mortes en octobre dans plus d'une dizaine de feux qui ont ravagé une partie du nord viticole, ont rasé plus de 10.000 bâtiments et brûlé plus de 73.000 hectares.

" 2 degrés avant la fin du monde " 

"Le changement climatique, l'impuissance de l'ONU, les noeuds dans notre cerveau pour changer de modèle et rendre notre Terre plus vivable...Tout ça en data, interview, graphisme et reportage, ça valait bien 90 minutes de #Datagueule spécial"

" 2 degrés avant la fin du monde " - #DATAGUEULE

Les 18-30 ans pessimistes sur leur avenir, selon une étude de l'Udes mais conscients qu'ils devront s'impliquer: plus de 8 jeunes sur 10 anticipent une aggravation de la situation ces prochaines années, estimant que leur génération sera celle des "défis environnementaux", selon un sondage pour l'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (Udes) publié aujourd'hui.

D'après cette enquête réalisée par l'institut OpinionWay et publiée par le quotidien gratuit 20 Minutes, 87% des 18-30 ans pensent que "les écarts entre les riches et les pauvres s'agrandiront" dans les prochaines années, 86% que la planète sera "plus en danger", et 81% que les conflits armés vont s'intensifier.

Une aggravation dans les prochaines années

 Dossier > Menaces sur la biodiversité :Protéger la biodiversité. Soit. Mais pourquoi ? « La biodiversité, c'est la vie même de la planète ».La biodiversité menacée

Nature par Bernard GuerriniMathias Schmitt

soylent green Un film précurseur qui m'a également marqué. Un film SF (pas tellement SF aujourd'hui :) où les masses prolétaires crèvent la dalle pendant que les politicards vivent comme des pachas et maltraitent ces derniers. On devrait montrer ces films aux générations actuelles pour qu'ils comprennent l'ampleur de la situation que nous vivons actuellement et que nous vivrons dans un futur proche (10 ans au grand max)

nn  rappel.... .14 000 personnes obligées d’évacuer au Canada, 12 000 hectares ravagés au nord de Los Angeles : les habituels incendies de l’été ont déjà fait d’énormes dégâts. Avec les bouleversements climatiques, cela devrait devenir de plus en plus récurrents, comme les catastrophes naturelles  , les tensions liés aux stress hydrauliques, extinctions en masse des espèces.....«multiplicateur de menaces» Wall-E 

 
il y a plus de deux siècles déjà ! cela m'a d'ailleurs inspiré pour mon pseudo tellement le film m'avait marqué a l'époque ! je constate que cela devient hélas d'actualité , et surtout comment ne pas faire d'analogies avec notre époque ! tout comme dans le film , la surpopulation démographique la pollution lié au réchauffement climatique . la paupérisation des habitants des mégalopoles toujours plus grande , accueillant toujours plus d'habitants ( immigration ) augmentation exorbitante des prix des aliments de base , raréfaction des produits de consommation ou bien alors qui seront hors de prix , et seulement accessible a une poignée de nanties privilégié et fortuné , ou ceux qui sont au pouvoir ne manquent de rien et vive dans l'opulence ça fait vraiment froid dans le dos !!! c'est tristement prémonitoire !
 

Permettez-moi de vous faire suivre le Dossier qu'Attac France vient de publier, à la veille de la venue d'Emmanuel Macron à Bonn pour la COP23 :

Urgence climatique : on entre dans le dur
Pour ne pas enterrer l'objectif des 2°C, enterrons les politiques qui ne sont pas climato-compatibles

#MakethePlanetGreatAgain ou #BusinessAsUsual il faut choisir !

 

Lien : https://france.attac.org/IMG/pdf/rapportonentredansledurclimat.pdf

Contenu

  • Résumé : « Il ne s’agit pas de faire de notre mieux, il s’agit de faire ce qui est requis »
  • Urgence climatique : faut-il enterrer l’objectif des 2°C ?
  • Les limites intrinsèques de l’Accord de Paris et de la gouvernance climatique
  • Crime climatique : le temps des sanctions est venu, y compris pour les « États voyous »
  • Du CETA à l’OMC en passant par la CNUCC, le commerce prime sur le climat !
  • Les dangers de la neutralité carbone et des émissions négatives
  • Emmanuel Macron : 6 mois à l’Elysée, 6 mois perdus pour le climat ?
  • Nouveau Rapport - Le poids écrasant des lobbys gaziers sur Bruxelles
  • Réforme du marché carbone européen : 200 milliards d’€ supplémentaires pour les pollueurs
  • Délinquants du climat = délinquants fiscaux ! Les mettre au pas pour financer le climat !
  • 1 million d’emplois climat : comment conjuguer climat et justice sociale ?
  • Pas un euro de plus pour les énergies du passé, fossiles ou fissiles

Pour information, je serai à Bonn de ce mardi 14 au vendredi 17 novem

Neige Froid Climat
Jeudi 07 Décembre 2017  05H40

Le réchauffement climatique devrait être plus fort que prévu 

La hausse de la température moyenne de la planète pourrait se situer 15% au-dessus de la projection la plus pessimiste attendue pour 2100.

Encore une mauvaise nouvelle pour le climat. En tenant compte des dernières mesures sur Terre et dans l'atmosphère, la hausse moyenne de la température de la planète bleue devrait être plus importante que ce qui était attendu jusqu'à présent vers la fin du siècle, prévoit un article publié mercredi soir dans Nature. Les auteurs de la publication, deux chercheurs du département d'écologie globale de l'Institution pour la science de Carnegie à Stanford (États-Unis), tablent sur une hausse globale de la température moyenne de 4,8°C vers 2100 par rapport au début de l'ère industrielle soit un relèvement de 0,5°C, par rapport au scénario le plus sombre du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat) qui projette pourtant une hausse de 4,3°C avec des émissions de gaz à effet de serre augmentant à un rythme élevé et provoquant ainsi un important «forçage radiatif» (une hausse accrue de l'effet de serre).

De plus, la marge d'erreur serait réduite, toujours par rapport aux scénarios du Giec, car certains modèles mathématiques (qui ne sont pas adaptés aux observations) ont été éliminés. Elle serait de 0,4°C autour de la hausse attendue de la température, au lieu de 0,7°C qui avait été calculé jusqu'à présent. En 2100, ou peut-être dès 2081, la hausse moyenne de la température serait donc comprise entre 4,4°C et 5,2°C.

Réduire le nombre de modèles climatiques pour diminuer la marge d'erreur

«C'est un papier intéressant qui peut ouvrir des perspectives. L'intérêt tient à sa méthode qui permet une réduction de l'incertitude sur les projections climatiques», souligne Robert Vautard, directeur de recherche CNRS à l'Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL) et expert des phénomènes extrêmes. Même si cette méthode n'est pas révolutionnaire, elle s'inscrit dans une tendance récente de la recherche dans l'environnement qui, en réduisant le nombre de modèles mathématiques sur le climat, permet de diminuer l'incertitude. Il existe une quarantaine de scénarios pour prédire le climat, élaborés par une vingtaine de groupes de recherches dans le monde.

« Après l'accord de Paris, la trajectoire du réchauffement climatique moyen de la planète se situe entre les scénarios intermédiaires »

Olivier Boucher, directeur de recherche CNRS à l'Institut Pierre-Simon Laplace.

Toutefois, il faut également prendre avec prudence les résultats de l'article dans Nature, car ce scénario le plus sombre du Giec (appelé RCP8.5 pour indiquer que le «forçage radiatif» serait de 8,5 watts/m2), n'est pas celui qui a le plus de chances de se produire. Comme le souligne Olivier Boucher, directeur de recherche CNRS à l'IPSL, «après l'accord de Paris, la trajectoire du réchauffement climatique moyen de la planète se situe entre les scénarios climatiques intermédiaires (RCP4,5 et RCP6, ce qui veut dire que l'effet de serre additionnel serait compris entre 4,5 watts/m2 et 6 watts/m2, NDLR). De ce fait, la température moyenne attendue de la Terre vers la fin du siècle pourrait se situer 0,4 degré au-dessus de ce qui était prévu par la moyenne des modèles de climat».

Si les effets de l'accord de Paris se poursuivent au-delà de 2030, la température moyenne de la planète devrait augmenter vers la fin du siècle, autour de 3°C au-dessus de celle du début de l'ère industrielle, avec une marge d'erreur de 0,4°C. L'estimation antérieure était centrée autour de 2,6°C avec une incertitude de 0,5°C.

Ce «résultat de l'article de Nature va dans le sens des autres études», précise Olivier Boucher. Et d'ajouter: «Nous ne pouvons donc compter que sur nous pour limiter le réchauffement climatique.» Appliquer à la lettre l'accord de Paris, avant de renforcer l'ambition des pays, semble être la seule méthode pour essayer de contenir la catastophe climatique annoncée.

 

 

BBC Documentary 2017 - The Year of Extremes, Did Climate Change Just Hit-Home? | Documentary 

 Source 
INTERVIEW
«Le scénario de l’effondrement l’emporte»
Par Laure Noualhat  15 juin 2012 à 19:07
 
fin de petrole
 


 
 Faut-il Avoir Peur de la fin du Pétrole

 

 

Les limites à la croissance  de Donella Meadows, Dennis Meadows, Jorgen Randers Rue de l’Echiquier, 432 pp., 25 €.

INTERVIEW
«Le scénario de l’effondrement l’emporte»
Par Laure Noualhat — 15 juin 2012 à 19:07
 
Les temps changent.... Le système reste !!

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Le bout de la logique 1 , Le bout de la logique ( suite)Enjeux alimentaires et profitsÉPIDÉMIES, LA MENACE INVISIBLELa Planète entre dans une...

syndrome d'aspergersantémaladiehygiene,autismedocumentairehans aspergerinterviews,comportementales

Main basse sur le riz Créé le dimanche 12 août 2012 

Les temps changent.... Le système reste !! - l'indigné Révolté

Tchernobyl, le nuage sans fin"Créé le vendredi 29 juillet 2016

Au Coeur De La Maison Blanche Barack ObamaCréé le lundi 18 juillet 2016

Les Temps Changent : enjeux des négociations sur le climat

MANMickey 3D - Respire

 «LE SCÉNARIO DE L’EFFONDREMENT L’EMPORTE» 22 OCTOBRE 2017 , GLYPHOSATE 23 OCTOBRE 2017, «Le scénario de l'effondrement l'emporte» Par Enkolo dans Accueil le " 2 degrés avant la fin du monde Publié le 08/12/2017 à 20:00 par saltabank , " 2 degrés avant la fin du monde " - Indigné révolté

Lire aussi: Urgence, cela chauffe !!Le Syndrome de la GrenouilleCopenhague, l’impossible..., 16/07/2009 LA “ STERN REVIEW ” : l’économie du changement climatique »

7 février 2019

Arctique, la conquête glaciale

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Arctique, la conquête glacial

 

Selon l'Organisation Mondiale de la Météorologie (O.M.M), l'année 2016 devrait se placer au 1er rang des années les plus chaudes depuis la fin de l'ère préindustrielle (1880). Selon l'organisme, l'excédent de température pourrait atteindre 1,2°C par rapport à la température moyenne de la fin du XIXème siècle.

On observe un net décrochage cette année puisque on est passé d'un excédent de 1,02°C en 2015 à 1,2°C en 2016. L'excédent de température très important en 2016 s'explique en grande partie par des températures océaniques très élevées en lien avec l'épisode El Nino qui a été observé jusqu'au début de l'année 2016. Comme l'inertie thermique des océans est importante, cet excédent de températures s'est répercuté plusieurs mois après la fin du phénomène El Nino, celui-ci ayant pris fin au printemps.

Canada: les inondations liées au climat Le premier ministre canadien Justin Trudeau a mesuré sur le terrain aujourd'hui l'ampleur des dégâts provoqués par les inondations dans l'est du Canada en estimant que la fréquence rapprochée des catastrophes naturelles était liée au changement climatique» Vidéo - Inondations au Canada : Calgary en partie évacuée Depuis trois semaines, d'importantes zones sont inondées depuis la capitale fédérale jusqu'à 500 kilomètres plus à l'est. "Une des choses dont nous avons conscience, c'est que la fréquence de phénomènes météorologiques extrêmes s'accélère et ceci est la conséquence du changement climatique", a-t-il ajouté. Aussi, d'une habitude de faire face à une catastrophe naturelle chaque siècle, "ceci peut arriver maintenant tous les dix ans" ou de façon récurrente plus souvent, a-t-il dit

 Les firmes multinationales - YouTube

 

VIDEO. "C'est une catastrophe ce qu'il se passe en Antarctique ouest" : pourquoi la fonte du glacier Thwaites inquiète les scientifiques

Le glacier Thwaites, l'un des géants de la zone de la mer d'Amundsen qui fait 120 kilomètres de large, 600 de long et atteint 3 km de profondeur par endroits, est de plus en plus instable. "Il fait à peu près la taille de la Floride", résume à franceinfo Jérémie Mouginot, chercheur au CNRS à l'Institut des géosciences de l'environnement à Grenoble. Un "monstre" responsable, chaque année, de 4% de la montée du niveau de la mer dans le monde, estime un communiqué de la Nasa (en anglais).

"Ce glacier se retire d'à peu près un demi-kilomètre par an, depuis une bonne vingtaine d'années", précise Eric Rignot, professeur en sciences de la Terre à l'université de Californie à Irvine, chercheur au Jet Propulsion Laboratory, et coauteur d'une étude (en anglais) publiée le 30 janvier.  

Le niveau des mers pourrait monter de trois mètres

A terme, toute la question est de savoir quand ce glacier géant va disparaître et entraîner une réaction en chaîne qui fera monter le niveau de la mer de plusieurs mètres.

L'Antarctique occidental est condamné, à long terme, à disparaître.

Eric Rignot, professeur en sciences de la Terre à l'université de Californie à Irvine

à franceinfo

"On va dans le mur, mais à quelle vitesse ?"

Observateur privilégié de ce glacier depuis trois décennies, Eric Rignot a conscience que "c'est impossible à arrêter". Mais il pense que l'être humain peut encore influer sur la fonte de ces glaces. "Si on arrive à revenir à une période un petit peu plus froide par exemple, il est tout à fait concevable que le glacier continue à se retirer mais de manière très, très lente", dit-il. Pour cela, il faudrait considérablement réduire les émissions de gaz à effet de serre, "c'est-à-dire avoir des économies, des modes de vie de moins en moins tributaires de ces énergies fossiles que sont le pétrole et le charbon", avance Emmanuel Le Meur. 

"J'ai toujours en tête cette phrase du spécialiste du climat Jean-Marc Jancovici, conclut-il. 'Le problème, ce n'est pas le fait qu'on aille dans le mur ou pas. On va dans le mur ! Le problème, c'est à quelle vitesse on y va, à 50 km/h ou à 5 km/h ?'" 

Du pôle Nord au Sud, coup de chaud sur les glaces

De récents travaux alertent sur l’accélération de la fonte des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland et leurs conséquences sur la montée du niveau des mers.

Chaque année, la perte de masse de la calotte de glace en Antarctique représente en moyenne 7,8 millions de litres par seconde (compteur) et 247 milliards de tonnes (en moyenne sur 2006 - 2009) . La fonte des glaces n'était "que" de 104 milliards de tonnes / an de 2002 à 2006.
https://www.youtube.com/watch?v=Hs-M1vgI_4A

L’alarme vient d’abord du Groenland, qui enregistre un réchauffement de 3 °C depuis cent ans. La fonte des glaces y a été multipliée par quatre en dix ans, avec une moyenne de 280 milliards de tonnes de glaces perdues chaque année entre 2002 et 2016, selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), le 22 janvier. L’ensemble de l’inlandsis est affecté, essentiellement en raison du réchauffement de l’air qui fait fondre la surface de la calotte. « Le Groenland a atteint un point de basculement », prévient Michael Bevis, l’auteur principal, professeur à l’université d’Etat de l’Ohio, aux Etats-Unis.

Mais dorénavant, c’est également l’Antarctique qui préoccupe les scientifiques. La débâcle des glaces y est six fois plus rapide qu’il y a quarante ans, selon une autre étude publiée dans la même édition des PNAS. Ces vastes travaux estiment que le continent blanc a perdu 252 milliards de tonnes de masse glaciaire par an entre 2009 et 2017, contre 40 milliards chaque année sur la période 1979-1990.

Une hausse du niveau des mers se profile et paraît inévitable. Une question reste en suspens : quelle sera son ampleur ? Un Everest tous les deux ans Les glaciers de l'Antarctique ont fondu de l'équivalent d'un mont Everest tous les deux ans au cours des 21 dernières années et le rythme s'accélère, montre une étude américaine. Depuis octobre 2016, une gigantesque fissure a fait son apparition à l'Ouest du continent Antarctique et se propage très rapidement ( source sciencesetavenir.fr ) , l'apport d'eau douce va modifier les échanges thermiques
Une montée des eaux de « 15 m en 2500 » (.futura-sciences.com)

Le glacier Totten, le plus grand de l'Antarctique oriental, est en train de fondre à un rythme plus élevé qu'évalué jusqu'alors par les chercheurs. Sa disparition totale pourrait entraîner une hausse de trois mètres du niveau des mers.

Ce n’est pas la fonte de cette glace qui fait craindre le pire – car elle repose déjà sur l’eau –, mais bien le risque que derrière les barrières l’écoulement du glacier ne s’accélère et ne s’emballe.

L’Antarctique représente 90 % des glaces terrestres

Des millions d'humains menacés

D'après la Nasa, l'Antarctique a perdu près de 125 gigatonnes de glace par an entre 2002 et 2016. «Depuis les années 1990, le niveau global de la mer a augmenté d'une vingtaine de centimètres et d'ici la fin du siècle, il devrait s'accroître de presque un mètre. Mais tout ceci est très incertain, c'est pourquoi il est important d'étudier les glaciers comme le Totten», observe Ben Galton-Fenzi. Autre conséquence probable: une dessalinisation des mers du globe en raison de la fonte des glaces du continent blanc, qui concentre 62% des réserves d'eau douce de la planète. Cela entraînerait l'extinction de nombreuses espèces marines.

Source fonte glace antarctique ( google)  - – le monde - Comprendre le réchauffement climatique en 4 minutes - planetoscope.com - cnrs.fr - sputniknews.com – le figaro - » LIRE AUSSI - L'inéluctable fonte des glaces en Antarctique - nationalgeographic.fr -.pourlascience.fr – les Echos - Interview et blog " Adieu Banquise" – citoyenactif - sciencesetavenir.fr – facebook - futura-sciences.com -maxisciences.com - 2°C avant la fin du monde -

"La glace manquante aux deux pôles est assez phénoménale", a déploré David Carlson, directeur du Programme mondial de recherches sur le climat, lors d'une conférence de presse de l'Onu à Genève.

Les scientifiques craignent que le recul de la banquise dû au réchauffement climatique ne provoque une accélération du mouvement des glaciers vers la mer, ce qui pourrait se traduire par une élévation du niveau de l'eau à l'échelle mondiale.

Larsen A et B, des étendues de banquise de la côte nord de l'Antarctique, se sont respectivement désintégrées en janvier 1995 et en février 2002. Celle de Larsen C se fissure lentement depuis plusieurs années, mais le processus s'est brutalement accéléré en décembre.

LIRE AUSSI:

» Pour Greenpeace, un pianiste joue au milieu de l'Arctique

 SYNTHÈSE

 

Du pôle Nord au Sud, coup de chaud sur les glaces 30

De récents travaux alertent sur l’accélération de la fonte des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland et leurs conséquences sur la montée du niveau des mers.

Coup de chaud inquiétant au pôle Nord comme au pôle Sud - Le Figaro,

Calottes glaciaires - glaciers-climat.com

 

 COMPTE RENDU

2018, quatrième année la plus chaude de l’histoire 33

Les températures des quatre dernières années sont les plus élevées jamais enregistrées depuis 1850, en raison des émissions records de gaz à effet de serre.

 

 

16 janvier 2019

Le bourbier : enquête sur l’impossible coalition contre Daech”

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Le Wall Street Journal et le New York Times évoquent le possible départ de 7000 militaires américains engagés sur le sol afghan dans ce conflit vieux de 17 ans lancé après les attentats du 11-Septembre et le départ de 2000 militaires, soit la totalité du contingent américain en syriefaisant craindre une déstabilisation dans la région.

L'attaque d'un complexe gouvernemental ce lundi à Kaboul, pris d'assaut durant près de sept heures par des hommes armés, a fait au moins 43 morts et 25 blessés, selon un porte-parole du ministère afghan de l'Intérieur. Cette attaque intervient après l'annonce - non confirmée officiellement - du prochain retrait de quelque 7000 des 14.000 soldats américains présents en Afghanistan, que l'un des commandants talibans a salué

 

 

Le bourbier: l'impossible coalition contre Daech 2016 FRENCH HD

Les talibans n'ont pas fait de commentaires officiels, mais l'un de leurs commandants a salué vendredi la décision américaine. Nombre d'Afghans redoutent pour leur part une chute du gouvernement afghan, voire une nouvelle guerre civile. Dimanche, le commandant en chef des forces américaines stationnées en Afghanistan a affirmé n'avoir pas reçu l'ordre de retirer des troupes du pays, des propos confirmés lundi par la mission de l'OTAN Resolute Support.

» LIRE AUSSI - Washington pourrait retirer la moitié de ses troupes d'AfghanistanLire aussi  Syrie : un retrait américain déroutant

 

Le vice-président américain Mike Pence a affirmé aujourd'hui que les Etat-Unis rendraient impossible toute résurgence du groupe djihadiste Etat islamique, après le décès de militaires américains dans une attaque dans le nord de la Syrie. L'attentat de Minbej intervient après l'annonce, le mois dernier, d'un retrait des troupes américaines de Syrie.Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH , précisant que l'attentat s'est déroulé près d'un restaurant en centre-ville. "Il s'agit de la première attaque suicide à Minbej visant la coalition internationale depuis dix mois", a assuré le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Le président américain Donald Trump avait justifié ce désengagement en assurant que l'EI avait été "vaincu". 

" The town ( Minbej)  has been at the centre of tensions in northern Syria, with the militaries of two NATO members, the US and Turkey, on opposing sides." La ville a été le centre des tensions dans le nord de la Syrie entre les deux forces de l'OTAN ( les USA et la Turquie). 

Le président avait aussi annoncé le retrait des troupes américaines de Syrie quelques jours plus tôt. M. Trump a ainsi ordonné mercredi le départ dès que possible des quelque 2.000 militaires américains stationnés dans le nord-est de la Syrie où ils luttent aux côtés des milices arabo-kurdes contre les jihadistes. Le président a estimé que les troupes n'étaient plus utiles car l'EI était "en grande partie vaincu". Le Pentagone a indiqué hier que l'ordre de retrait des soldats américains de Syrie avait été signé C'est désormais acté, les États-Unis laissent ainsi le champ libre à la Turquie.

A lire Jean-Pierre Filiu : « Le désastre kurde en Syrie » POST DE BLOG

Dirigée par les Etats-Unis, la coalition internationale intervient en Syrie depuis 2014 contre l’EI, en soutien aux forces kurdes locales. La coalition internationale soutient les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde qui mène une offensive contre la dernière poche de l’EI dans l’est de la Syrie. Les Forces démocratiques syriennes (FDS) qui avaient pris Minbej à l’EI en 2016. Ils se sont récemment retirés de cette ville après l’annonce du départ américain.

Ce retrait laisse les FDS, dont l’encadrement militaire est organiquement lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), vulnérables face à un très probable retour de flamme de Daech. Il accorde en outre carte blanche à la Turquie pour lancer au moment de son choix une offensive majeure en Syrie contre le PKK, et donc les FDS.

La Turquie a acheminé de nouveaux renforts militaires à sa frontière avec la Syrie, en préparation d'une éventuelle offensive après le retrait attendu des troupes américaines du nord du pays, ont rapporté les médias turcs aujourd'hui.La réaction de Trump ne s'est pas faite attendre : C'est, comme d'habitude, par un tweet enflammé que Donald Trump a failli déclencher, ce dimanche, une nouvelle crise diplomatique avec la Turquie - avec, par effet domino, un impact ravageur sur le Moyen-Orient. «Dévasterons la Turquie économiquement si elle frappe les Kurdes», disait le message En provoquant la Turquie, après avoir déjà annoncé en décembre le retrait de ses troupes de Syrie, le président américain met en difficulté ses propres alliés dans la région. Elle montre à quel point  les envolées imprévisibles du locataire  de la Maison-Blanche fragilisent  une région déjà fort mal en point.

» LIRE AUSSI - « Erdogan est le grand vainqueur du retrait des troupes américaines en Syrie »

Les FDS ont, elles, menacé de suspendre la lutte contre l'EI et de libérer des centaines de djihadistes étrangers en détention, pour défendre leur territoire. Le président français Emmanuel Macron a d'ailleurs reconnu l'importance de leur combat dimanche, exhortant les pays engagés en Syrie à ne pas «oublier ce que nous leur devons».

 Les dirigeants israéliens ont fait depuis deux ans l'apologie de Donald Trump, du fait d'une série de décisions favorables pour leur pays, mais l'annonce par le président américain du retrait militaire en Syrie est loin de recueillir une telle approbation.

Cette décision surprise a suscité de l'inquiétude en Israël, qui redoute que l'Iran, l'ennemi numéro un de l'Etat hébreu, n'ait désormais les mains plus libres pour renforcer sa présence en Syrie, pays voisin d'Israël, soulignent des analystes.

Selon une analyse du Centre d'Etudes stratégiques et internationales, un groupe de réflexion américain, Israël est parmi "les plus grands perdants" avec les Kurdes, menacés par la Turquie. Selon une analyse du Centre d'Etudes stratégiques et internationales, un groupe de réflexion américain, Israël est parmi "les plus grands perdants" avec les Kurdes, menacés par la Turquie.

Syrie: avec le retrait américain, Israël face aux limites du soutien de Trump

 

 

L’organisation Etat islamique (EI) qui émerge en Irak en 2014 parvient à s’étendre sur près des deux tiers du pays à son apogé en 2015. La chute de Mossoul en décembre 2017 marque la défaite militaire de l’EI mais des poches de résurgence sont encore une source de déstabilisation pour cet État fragilisé. 

La coalition menée par les Etats-Unis n’a pourtant remporté qu’une « victoire » en trompe-l’oeil contre Daech. L’organisation jihadiste a effectivement perdu l’essentiel de son assise territoriale, mais c’est pour mieux basculer dans la clandestinité d’une guérilla dont la carte ci-dessus montre le vaste territoire d’intervention. La France, mise devant le fait accompli par l’administration Trump, continue de traquer en Syrie des jihadistes aussi dangereux que les frères Jean-Michel et Fabien Clain, qui avaient le projet d’envoyer des enfants-kamikazes en Europe. Par ailleurs, Paris a beaucoup investi dans son partenariat avec les FDS, leur confiant la charge de détenir en Syrie des dizaines de jihadistes français, dont des agents aguerris de Daech. L’affaiblissement des FDS que va inévitablement entraîner le retrait américain ouvre le risque très réel d’une libération ou d’une évasion de tous ces jihadistes français.

 

L’organisation Etat islamique compte encore des « milliers » de combattants

Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) compte encore des « milliers » de combattants en Irak et en Syrie, toujours capables de représenter une menace au Moyen-Orient et au-delà, a affirmé, mardi 29 janvier, le chef du renseignement américain, Dan Coats, dans un rapport remis au Congrès.

Le groupe « conserve huit branches, plus d’une dizaine de réseaux et des milliers de partisans dispersés à travers le monde malgré des pertes significatives en termes de dirigeants et de territoires », a-t-il ajouté.

 Ce que l’on doit redouter de Daech en 2019

Daech continue de contrôler des dizaines de milliers de partisans entre la Syrie et l’Irak, dont des dizaines, voire des centaines de jihadistes français.

L’organisation jihadiste n’a de fait jamais renoncé à relancer sa « campagne d’Europe », quitte à faire feu de tout bois en encourageant des passages à l’acte individuels

Ce que l’on doit redouter de Daech en 2019

Daech continue de contrôler des dizaines de milliers de partisans entre la Syrie et l’Irak, dont des dizaines, voire des centaines de jihadistes français.

Carte, établie le 19 décembre 2018 par l’Institute for the Study of War (ISW/Washington), montrant en brun les zones de soutien à Daech en Syrie et en Irak (en noir, les zones sous contrôle direct et, en rouge, les zones d’attaque).*

A lire : 

Teaser “Le bourbier : enquête sur l’impossible coalition contre Daech” un film de Laurent Richard

L’organisation jihadiste n’a de fait jamais renoncé à relancer sa « campagne d’Europe », quitte à faire feu de tout bois en encourageant des passages à l’acte individuels

Daech sait que son principal atout réside moins dans ses propres forces que dans les contradictions qui divisent les puissances engagées contre lui. La brutalité du retrait de Syrie, décidé par Trump sans aucune concertation avec ses alliés locaux et internationaux, est à cet égard une authentique aubaine pour l’organisation de Baghdadi.

A lire - voir : 05 mars 2018 Les Guerres Cachées contre Daech

 

Le problème n’est pas les kurdes ou les insurgés sunnites syriens, mais la lâcheté des puissances occidentale qui en étant obnubilé par daesch a laissé un dictateur en place

 

Le problème est que ces coalitions soit disant combattantsl’Etat Islamique, non leurs propres calendriers internes, leurs propres opposants a éliminer et non pas intérêt a voir disparaitre complètement Daesch

 

Le retrait de l’armée américaine laisse la Turquie, la Russie, l’Iran et Bachar el Assad seul maitre de la Syrie. Si le proto état est entrain d’être éliminer, l’idéologie qui a amener Al Qaida et Daesch demeure, surfant sur les braise communautaire et le manque de démocratie… Il faut se rappeler le retrait précipité d’Obama et ce qui en a suivi.

 

Il y a deux ans, presque jour pour jour, j’écrivais que « l’Amérique peut se bercer d’illusion sur son splendide isolement, l’Europe ne peu lui. La brutalité du retrait de Syrie, décidé par Trump sans aucune concertation avec ses alliés locaux et internationaux, est à cet égard une authentique aubaine pour l’organisation de Baghdadi. C’était tristement vrai au lendemain de l’attentat sur le marché de Noël de Berlin en 2016, cela l’est toujours après celui de Strasbourg en 2018, un constat aggravé du fait de la suspension officielle par Washington de ses opérations en Syrie. Car la capacité de Daech à survivre à toutes les « victoires » proclamées par ses différents ennemis représente et représentera son principal argument de recrutement. Y compris en France.

 

 

Ces quatre années de guerre ont partiellement détruit le pays qui commence tout juste à se reconstruire. L’Etat irakien estime le coût de la reconstruction à 88,2 milliards de dollars. 

La population est en deuil et compte ses morts.

Depuis la fin des combats, plus de 4 millions de personnes sont rentrées chez elles.

  INFOGRAPHIE En Irak, les profonds stigmates de l’Etat islamique VISUEL 

  Les guerres cachées contre DaechLe bourbier: l'impossible coalition contre Daech 2016 FRENCH HD

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1 décembre 2018

critique du "pouvoir d'achat":

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critique du "pouvoir d'achat":
préférer plutôt la liberté et l'égalité

Le pouvoir d'achat est une notion de l'économie libérale qui sert la société de consommation où tout est marchandise est sert a remplir les poches des capitalistes, sans ce soucier de la destruction environnementale. Ainsi utiliser les mots des dominants c'est indirectement cautionner la domination.

Mais pour ceux qui n'aurait pas compris, il faut bien avoir les MOYENS de vivre, dans cette société cela sous-entend combattre le capital .
Faut- il encore différencier la vie de la survie et de l'aliénation marchande.

Vivre ce n'est pas avoir 4télés pour regarder Hanouna et le foot. Au même titre voyager ce n'est pas aller loin pour ce retrouver le cul dans une piscine et ne rien comprendre à la vie des autres, ne rien voir des paysages ni ne rien piger à la culture. Vivre ce n'est pas consommer des vacances dans des choses qui ne sont que business et temps perdu. Vivre ce n'est pas avoir juste 2sujets de conversation pour digérer sa névrose avec les autres. Vivre ce n'est pas faire comme tout le monde parce que "c'est comme ça".

Donc que les mal-comprenants ce rassurent, personne ne veut les empêcher de manger une pomme ou d'avoir des chaussettes..

Critiquer la notion de pouvoir d'achat c'est refuser une économie qui fait que tout ( humain compris) doit être une chose. Toute société produit et consomme, mais il faut s'opposer à cette société qui veut nous faire croire que le bonheur n'est que d'ordre économique et passe par le consommable à outrance, Le capitalisme induit donc l'aliénation du"producteur"-"du consommateur".

ON NE PEUT PAS RÉFLÉCHIR AVEC LES MOTS DE SES EXPLOITEURS

L’image contient peut-être : bandes et texte
28 octobre 2018

Tour du monde des pays touchés par la vague du populisme

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« Si la démocratie fait faillite« , de Raffaele Simone. Gallimard, « Le Débat », 270 pages, 22,50 euros.

 Pour moi, tout courant d'idée qui admet la dictature — franche ou estompée, «droite» ou «gauche» — est au fond, objectivement et essentiellement, fasciste.
Pour moi, le fascisme est surtout l'idée de mener les masses par une «minorité», par un parti politique, par un dictateur. Le fascisme, au point de vue psychologique et idéologique, est l'idée de la dictature.
VOLINE

"Je suis le silence des pantoufles, avant le bruit des bottes." Ca me colle des frissons...

 

 

La Canaille - Allons enfants

 

LAHORDE.SAMIZDAT.NET
http://lahorde.samizdat.net/2016/04/07/video-la-horde-tv-1/
 

 

Meurtres néonazis en série - Vidéo Dailymotion : Propagande, haine, meurtre ( a voir sur ARTE TV pendant 7 jours) (Allemagne, 2012, 60mn) MDR

DÉCRYPTAGE - Des Philippines aux États-Unis, en passant, peut-être, par le Brésil, où Jair Bolsonaro est ce dimanche le favori de l'élection présidentielle, des dirigeants aux manières controversées, promettant de renverser le «système», bousculent la vie politique de leur pays.

 

«Trump tropical», déclarent les médias pour baptiser Jair Bolsonaro, en tête des intentions de vote pour l'élection présidentielle au Brésil. «Il ferait passer Trump pour un enfant de chœur», pouvait-on lire à propos du président philippin Rodrigo Duterte, élu en 2016 quelques mois avant le président américain. Ces dernières années, d'autres élus ont été qualifiés de populistes en Inde, au Mexique, au Pakistan ou, plus récemment encore, au Québec. Jouant largement sur les controverses qu'ils suscitent, ces dirigeants partagent en commun le souhait de «renverser le système».

Le mot de «populiste» fait débat parmi les politologues, certains le trouvant trop flou, d'autres bêtement dépréciatif. Des concepts pouvant en partie recouvrir le même phénomène font florès, comme «démocratie illibérale» voire «démocrature». Au-delà du vocable et malgré d'évidentes différences culturelles selon les pays, des problématiques communes émergent en matière de sécurité, d'immigration, de paupérisation des classes moyennes, de peur de la mondialisation et du déracinement. «À certains égards, on peut parler d'une vague national-populiste planétaire», déclarait récemment le politologue Jacques Rupnik au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po. À l'occasion des élections au Brésil, nous vous proposons un tour du monde des pays que l'on peut qualifier, avec plus ou moins de certitude, de populiste.

Les caractéristiques qui ressortent de ces mouvements nationaux - socialisme :

● Élites contre élites

Le succès des populistes s'explique-t-il par leur capacité à porter les passions populaires? «Non, répond Dominique Reynié, professeur à Sciences Po Paris et directeur général de la Fondapol. Ils sont plutôt des entrepreneurs politiques qui parviennent à tirer des bénéfices de l'ouverture de marchés comme la colère, la frustration, le ressentiment».

Dans les jeunes générations, ceux qui considèrent que la démocratie est une valeur « essentielle » de la vie sont de moins en moins nombreux

«La menace du chaos nous inquiète plus que celle de l'autoritarisme»

Andreï Kortunov, directeur du Conseil russe pour les affaires internationales

«Il existe deux lignes de démarcation entre les pays: celle qui sépare les démocraties des pays autoritaires et celle qui oppose l'ordre au chaos. Pour les Russes, la deuxième proposition compte davantage. La menace du chaos nous inquiète plus que celle de l'autoritarisme. Et cette vision des choses est de plus en plus partagée dans le monde», commentait Andreï Kortunov, le directeur du Conseil russe pour les affaires internationales, à l'occasion d'un colloque à l'Ifri.


 

 Hongrie, une démocratie aux pieds d'argile. - YouTube

«Le populisme est toujours un mouvement initié par des élites qui sont à la marge d'un système et qui essaient d'en occuper le centre», confirme Dominique Reynié.

● La tentation du repli sur soi

«Dans tous ces pays, il y a quelque chose de fondamentalement commun. Ils illustrent une même tentation du repli sur soi, à l'image d'une forteresse assiégée. C'est la grande différence avec les fascismes des années 1930, foncièrement expansionnistes», explique au Figaro l'ancien diplomate et chercheur à l'IFRI Philippe Moreau Desfarges, auteur de La Tentation du repli 

 

L'Italie à l'heure populiste - Un danger pour l'Europe ? | ARTE

● À la conquête des jeunes démocraties

«Le populisme est un appel au peuple. Mais la démocratie l'est aussi. Il y a une fausse gémellité entre les deux», analyse Dominique Reynié. «Le populisme remet en cause une certaine définition de la démocratie et en défend une autre. Pour les populistes, la démocratie consiste à établir une fusion entre le peuple et l'individu», abonde Philippe Moreau Desfarges qui défend une «démocratie libérale» dans laquelle «le peuple exerce le pouvoir, encadré par des institutions servant de garde-fou».

 ● Corruption et insécurité, moteurs du populisme

. «Oubliez les droits de l'homme, si je deviens président, ça va saigner», n'hésitait-il pas à déclarer. 

● La question nationale et le risque de la xénophobie

● Le populisme, produit d'une crise de la mondialisation

 

Le seul contât à appliquer en ce moment...

So why does this analysis, which is basically the only one that our recent crisis confirms, get so little attention? Why is it so difficult to admit today that our system is out of breath? Above all it’s that nobody can really imagine the end of capitalism. Even the idea is cause for panic. Everyone thinks she has too little money, everyone feels threatened. But it’s money itself,  the commodity itself, work itself, property itself, the State itself, that we must attack.

The passing of this society represents such a shock that it’s not lightly imagined. But we aren’t condemned to try to save the economy that stumbles and, stumbling, crushes us. We can contribute to its disappearance. Not out of nihilism, but for a world without State and without classes, a world for all, without exploitation, without domination.


 
Est ce la crise de la dette, finance ou capitalisme?

 

[1]  Critics of deregulation dream of going back to a state that protected them from capitalism. But it can’t protect them, because its function is to assure capitalism’s good functioning. In these conditions, their politics leads basically to new forms of economic patriotism, protectionist measures, attempts to hinder outsourcing, if not to outright nationalism.

International bulletin about crisis – Paris

Why talk of “crisis?” – International bulletin about crisis – (RISC Paris), France, February 2012

 

 

La Canaille: "Jamais Nationale"

 Le calme de se village est trompeur. 

Le fascisme italien en couleurs ( part 1/6part 2/6part 3/6part 4/6part 5/6part 6/6) - Vidéo Dailymotion

 Tour du monde des pays touchés par la vague du populisme

La rédaction vous conseille

 

 

 

12 octobre 2018

This is our world by Steve Cutts

 

n

 
En cas de rachat, Reworld deviendra, entre autres, propriétaire du magazine féminin Grazia.En cas de rachat, Reworld deviendra, entre autres, propriétaire du magazine féminin Grazia. Photo Bruno Levy. Divergence Images.

Dans un monde saturé de stimuli où la publicité, la consommation, la télévision, des technologies toujours plus nombreuses et invasives... nous invitent à vivre en mode "présent", comment penser l'avenir ? Comment cette urgence normalisée s'est imposée ? Quelle conséquence a-t-elle sur notre façon de vivre et d'être ensemble, sur notre environnement, sur notre planète ?

La dictature de l'immédiateté : citoyen actif

Empruntant au sociologue Zygmunt Bauman le concept de " société liquide " , il interroge le monde contemporain et en dessine avec malice et ironie les visages les plus familiers : les mascarades des politiques , l’obsession de visibilité que nous semblons tous ( ou presque ) partager , la vie en symbiose que nous entretenons avec nos téléphones portables , la mauvaise éducation et bien d'autres encore .....
Cette anthologie préparée par l'auteur ,et publiée de manière posthume témoigne , une fois encore , de la justesse du regard qu'Umberto Eco portait sur notre époque et confirme son talent de visionnaire amusé 

 

They said «yes».

La princesse Eugenie, petite-fille de la reine Elizabeth II, a épousé ce vendredi son compagnon de longue date Jack Brooksbank au château de Windsor. L'opulence des noces a été décriée outre-Manche, en raison de frais de sécurité estimés à 2 millions de livres (2,3 millions d'euros), à la charge des contribuables alors que la princesse est neuvième dans l'ordre de succession à la couronne. 800 invités y assistaient.

Conduire et fumer

Enfin, les articles publiés ces jours-ci évoquent aussi le rôle du cannabis. Sauf que les études sur le sujet doivent être prises avec des pincettes.L’une d’entre elles, réalisée en 2012, montre que l’usage du cannabis peut avoir des conséquences sur le niveau de QI. Mais depuis, d’autres enquêtes ont été menées, comme celle-ci qui a suivi 2 235 adolescentsentre 8 et 16 ans. Elles n’ont pas trouvé de preuve que l’usage de marijuana pendant l’adolescence avait un impact négatif sur l’intelligence.

Rien de nouveau donc à signaler, hormis cette dernière étude anglaise de l’université de Leicester citée par The Independent. Elle montre que conduire trop pourrait rendre moins intelligent. L’enquête, menée sur les résultats de 500 000 Anglais sur cinq ans, révèle que les personnes qui passent deux à trois heures au volant chaque jour obtiennent des résultats plus faibles aux tests de QI. Explication avancée : le cerveau serait moins stimulé pendant ces heures passées à rouler.

n STANDARDISATION : homgénisation par le bas de nos sociétés

Stéréotypes.

Si vous avez regardé le Bus magique dans votre jeunesse, vous avez peut-être constaté que la maîtresse, Mademoiselle Virginie Bille-en-tête, a été remplacée par sa sœur Fiona (cf. illustration)... un personnage plus désirable, qui correspond à un phénomène de fond de l'animation : les femmes et jeunes filles sont de plus en plus féminisées voire sexualisées. Et ne peuvent notamment pas échapper au culte de la minceur. Ça valait bien un article.

Dessins animés : sexy et minces, des héroïnes toujours plus stéréotypées

Fiction.

Particulièrement dans les reprises d'anciennes productions, les femmes et jeunes filles sont de plus en plus féminisées voire sexualisées. Et ne peuvent notamment pas échapper au culte de la minceur.

A lire sur Libération.fr

 Pendant ce temps là : 

Medias. «Un conseil : ne bossez jamais pour eux.» Le groupe de presse Reworld, méprisé par le milieu pour son exploitation de marques à des fins purement publicitaires, s'apprête à acquérir les titres de Mondadori, comme Grazia et Sciences & Viedevenant le premier éditeur de magazines en FranceNotre article.

 Après les récentes tensions obligataires (notamment aux Etats-Unis) et les craintes autour de la situation financière de l'Italie, et économique de la Chine, le FMI en rajoute une couche en révisant à la baisse ses projections de croissance mondiale. L'institution évoque des incertitudes liées aux tensions commerciales et à la situation de certains pays émergents. La révision concerne aussi bien les Etats-Unis, que la zone euro et la Chine. Pour cette dernière, le FMI voit la croissance ralentir à 6,2% en 2019, après 6,6% en 2018...   

 

nThis is our world by Steve Cutts

EN DIRECT - Attentat de New York : Trump ordonne un renforcement du contrôle des étrangers

 

 Berlusconi et les médias, ou la démocratie à l'agonie - Le MondeLa télé-poubelle de Berlusconi - Myeurop.infoPerdants de la télé-réalité : comment ont-ils rebondi ? - #REPLAY #touteunehistoire

 «Travailler dans le bruit produit du stress et peut entraîner de l’hypertension, des douleurs au dos» 

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10 octobre 2018

bonne soirée les mécréants

n

religion

Le pape François a comparé aujourd'hui l'interruption volontaire de grossesse au recours à "un tueur à gages", dans son homélie prononcée lors de sa traditionnelle audience sur la place Saint-Pierre.

Le Pape François compare l'avortement au recours à un "tueur à gages"
Le pape François compare l'interruption volontaire de grossesse au recours à "un tueur à gages", dans son homélie prononcée lors de sa traditionnelle audience sur la place Saint-Pierre.
"Interrompre une grossesse c'est comme éliminer quelqu'un. Est-il juste d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème?", a demandé le pape argentin aux fidèles rassemblés sur la place. "Est-il juste d'avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème?", a-t-il poursuivi, en sortant de son texte prévu. "Se débarrasser d'un être humain, c'est comme avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème", a-t-il martelé dans une homélie consacrée au commandement biblique de "ne pas tuer".

» LIRE AUSSI - Homosexualité: pour le pape François, «il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie»

Le Pape a fustigé "la dépréciation de la vie humaine", en raison des guerres, de l'exploitation de l'homme et de l'exclusion. Avant d'ajouter à cette liste l'avortement "au nom de la sauvegarde d'autres droits". "Mais comment un acte qui supprime la vie innocente peut-il être thérapeutique, civil ou tout simplement humain?", a encore demandé le souverain pontife.

bonne soirée les mécréants
 

9 octobre 2018

Trump, le parrain de Manhattan

 nTrump, le parrain de Manhattan

Trump, le parrain de Manhattan 
"Le pouvoir est maudit, c'est pourquoi je suis anarchiste." 
(Louise Michel)
 
"Je sais ma fibre anarchiste depuis mes plus jeunes années, indistinctement, de manière confuse et trouble, sans que j'aie pu poser un nom sur cette sensibilité issue des viscères et de l'âme.[...] L'autoritée m'est insuportable, la dépendance invivable, la soumission impossible. Les ordres, les invites, les conseils, les demandes, les éxigences, les propositions, les directives, les injonctions me tétanisent, me vrillent la gorge, me tordent le ventre."

 
Depuis qu'il a été élu président des Etats-Unis, Donald Trump ne cesse de stupéfier le monde avec sa politique brutale et réactionnaire. On le dit imprévisible, primaire et dangereux. Mais l'homme n'est pas sorti de nulle part. Son enfance, son environnement familial et sa carrière d'homme d'affaires aident à comprendre cet homme controversé. C'est pourquoi Frédéric Mitterrand et le journaliste Gilles Biassette reviennent sur l'ascension de Donald Trump de ses débuts dans l'immobilier jusqu'à la Maison-Blanche, recueillant les témoignages de proches et rassemblant des documents d'archives puisés aux meilleures sources.

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Bande-annonce : Trump, le parrain de Manhattan

Qui est réellement Donald Trump ? Depuis l'élection du millionnaire à la Maison-Blanche, les accusations fracassantes se multiplient. Homme d'affaires impulsif, prédateur sexuel, pion de Vladimir Poutine... le tableau fait frémir — et excite les médias américains. Pour son nouveau film, Frédéric Mitterrand a voulu se détacher de cette fascination morbide et sonder, à l'aide de témoignages de proches et de journalistes, la genèse psychologique de l'improbable 45e président des Etats-Unis.
 
Trump : ton monde /  avenir impitoyable
 

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L'ascension fulgurante de Donald Trump racontée par Frédéric Mitterrand dans un documentaire : Dallas Générique / Dallas Opening (FR)


 
S'appuyant sur une enquête brillante menée par le journaliste Gilles Biassette, le réalisateur déroule un récit captivant et inédit sur un sujet pourtant éculé. Les différentes étapes de la vie de Donald Trump (l'enfance abandonnée entre un père absorbé par le travail et une mère évanescente, la formation à la dure dans une école militaire, les débuts professionnels dans l'ombre paternelle, les premiers bras de fer avec l'establishment new-yorkais...) construisent tranquillement un puzzle soulignant, là, l'influence du cynique avocat Roy Cohn (qui joua un rôle important dans le procès des époux Rosenberg et la commission McCarthy) et mettant en lumière, ici, l'élaboration de sa rhétorique brutale et simplificatrice.
 
En résulte le portrait complexe mais jamais complaisant d'un chef solitaire et narcissique, guidé par le seul culte du dollar et de la réussite personnelle. A l'image, finalement, du personnage qu'il s'est façonné lui-même dans la célèbre émission télé The apprentice.Frédéric Mitterrand en conclut que Donald Trump n'est pas un « accident » dans l'histoire du pays, mais bien le pur produit de l'Amérique capitaliste.
 
Suivi d'un débat animé par Francis Letellier.
 
 
donald trump : citoyen actif : Trump, les 300 jours : citoyen actifdonald trump hillary clinton : citoyen actif
 
Trump : fini de rire ? - syd-vicious 
14 novembre 2017 Demain tous cretin?
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